Affaire à suivre chez nos voisins suisses. Eux aussi, ils ont des socialos, et ceux-ci ne rêvent que d'implanter dans la patrie de Guillaume Tell un système de santé à la française. On apprend qu'une proposition de "caisse maladie unique et sociale" (traduisez : étatique), remplaçant les quelques 87 assureurs actuels, a heureusement été repoussée par le Conseil national suisse.
Mais ce n'est que partie remise pour les destructeurs sociaux qui comptent bien introduire le loup dans la bergerie : un référendum aura lieu l'an prochain sur le sujet, et les prosoviétiques comptent bien capitaliser sur le mécontentement des Suisses à l'égard de la Lamal (la loi fédérale sur l'assurance-maladie) pour faire passer leur initiative liberticide.
La situation qui prévaut actuellement en Suisse pour ce qui est de l'assurance-maladie est en gros celle de la France avant la catastrophe de 1945. Attirés par le fromage, les socialos helvétiques préconisent un changement capital, de type franco-soviétique : les primes seraient basées sur la "capacité contributive", autrement dit deviendraient proportionnelles au salaire, comme en Soviétie française.
Et comme Bastiat l'imaginait déjà il y a 150 ans, le principal argument qu'ils avancent, sans honte, en faveur de la "caisse unique", est la simplicité ! Heureusement que c'est loin d'être gagné pour ces quelques gnomes qui crachent dans la fondue : la plupart des gens sont conscients des vertus de la concurrence et l'exemple dissuasif de leurs proches voisins européens devrait les empêcher de faire trop de bêtises...
8.5.06
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